Un
mouvement social rassemblant aujourd'hui près de trois
millions de
personnes sur les 5 continents.
Le
Mouvement Humaniste est un large mouvement social, politique et
culturel, lancé le 4 mai 1969, en Argentine.
Plusieurs personnes
d'Amérique latine débutent alors un travail
d'analyse et de critique de
fond de la crise sociale et politique mondiale des années
60, autour du
penseur argentin et fondateur du mouvement, Mario Rodriguez Cobos, dit Silo
(pseudonyme littéraire). Les années passants, le
développement de la
pensée de Silo donnera naissance à un nouveau
courant de pensée, connu
aujourd'hui comme "Nouvel
Humanisme" ou "Humanisme Universaliste".
L'objectif
du Mouvement, annoncé dès sa création,
sous la forme du
slogan "Humaniser la terre", vise la libération de la
douleur et de la
souffrance de l'être humain. Pour cela, une
véritable "révolution" est
nécessaire, une transformation des conditions sociales
injustes et
violentes dans lesquels nous vivons et une autant nécessaire
transformation personnelle. La méthodologie d'action pour
entreprendre
ces changements est celle de la lutte non-violente active. Les
Humanistes visent un changement de civilisation, une
évolution des
mentalités, ils aspirent à une nation humaine
universelle.
Aujourd'hui,
le gouvernail de la société n'est plus entre les
mains des politiques mais
des pouvoirs économiques. Alors que les groupes financiers
annoncent des bénéfices exorbitants, la
pauvreté
ne cesse de s'amplifier. La violence, la discrimination et
l'intolérance augmentent partout
dangereusement.
Beaucoup
acceptent cette situation avec soumission, comme une
fatalité. On
entend dire "La vie, c'est comme ça, on ne peut pas changer
la nature
des choses et
encore moins celle de l'homme". Cela est renforcé par la
déroute des
organisations sociales qui ont du mal à jouer leur
rôle.
Ne
nous étonnons pas si l'absence de projet, le manque de
futur, les
perspectives sans éclat, sans relief, sans
poésie, sans espoirs,
provoquent l'angoisse chez les gens et les rend vulnérables,
craintifs,
violents, repliés sur eux-mêmes et non
impliqués pour améliorer la
société.
Nous
avons tous notre part de responsabilité. Nos actions
influencent la société et la non-action aussi.
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